Le 28 Novembre 2013
Ce sont de belles histoires, de belles individualités narrées dans une pluralité des angles, des points de vues. […] Ici l’interactivité est mise au service de l’humain. Elle prend sens car il s’agit d’un vrai échange fondé sur le rapport humain, et pas ajouté de façon artificielle […]
Auteur : narrative97
STAINSBEAUPAYS
DES ATELIERS « WEBDOC » AVEC DES COLLEGIENS DE STAINS
Sur la proposition de Cinéma 93, Elliot Lepers et Simon Bouisson ont animé un atelier webdocumentaire dans une classe de 3ème au Collège Joliot-Curie de Stains en banlieue parisienne durant l’année 2012-2013. Au-delà de transmettre leurs compétences de réalisateurs, ils ont surtout voulu partager leur enthousiasme pour les nouvelles écritures audiovisuelles et multimédia. Quoi de plus stimulant qu’un média ouvert à tous types de genres, contenus, formats, durées, tonalités, rythmes ? On peut encore tout y inventer avec une grande liberté. Pas de code, pas de format : n’est-ce-pas ce à quoi on aspire à l’adolescence ?
Ils ont proposé aux ados de Stains de créer ensemble une œuvre qui leur ressemble, où chacun se raconte librement, une œuvre sur ce qu’ils connaissent : Stains et eux, eux et Stains. STAINSBEAUPAYS !
UN FILM INTERACTIF ET INFINI
L’objectif est de confronter dans un même film, le regard des collégiens et celui des réalisateurs sur eux, en faisant se croiser sur une timeline infinie, un carrousel d’histoires. Cette timeline inédite est à l’image de ces ados : ils forment une ronde, pour danser, discuter ou même se battre, et l’un d’eux passe au centre pour s’exprimer. C’est une roue, comme une ode à la liberté : il n’y a pas de début et pas de fin, c’est un film infini. On y monte à n’importe quel moment et la roue tourne, les films s’enchainent, Elliot et Simon servent de guides discrets en contre-champ.
UN CODE OUVERT
Cette timeline circulaire infinie générée par une succession de fichiers vidéo a été développée en html5, un langage libre et ouvert, que nous avons choisi de distribuer librement à la communauté
CULTIVONS NOS RACINES
Nous avons sillonnés les huit départements d’île-de-France, au fil des quatre saisons. Dans chaque département, un jardinier partage ses pratiques de jardinage naturel du moment : arroser, préparer son jardin, planter, comment protéger ses plantations l’hiver, faire et utiliser du compost, le paillage, associer les variétés, etc.
On rencontre Maurice, qui cultive chaque jour son potager dans le jardin partagé du Palais de Tokyo à Paris, Hermione qui se passionne pour les aromatiques à Coulommiers, Jacques qui jardine avec la lune un petit paradis entouré de « murs à pêches » à Montreuil, Gaby et Lucie qui ont défriché le P.R.E de la Ferme du Bonheur à Nanterre, une grande parcelle de terrain, juste au dessus de l’autoroute, ou encore Frédéric qui nous apprend à faire des nichoirs à insectes ou du purin d’orties à la Bergerie Nationale de Rambouillet…
Le web-documentaire nous emmène à travers ces jardiniers dans toute la diversité du territoire cultivé autour de Paris. Des « experts » que sont Thierry Reigner, intervenant à l’école du Breuil et Lydia et Claude Bourguignon, experts en microbiologie des sols que l’on ne présente plus, décryptent ces pratiques et donnent des conseils de pro pour jardiner écologique. Enfin, Samuel Nahon, co-fondateur de Terroirs d’avenir, une société qui met en relation producteurs et restaurateurs, nous raconte l’île-de-France à travers les variétés de ses légumes et fruits, du chou de Pontoise, à la fraise de Morainvilliers.
WEBDOG
Un foyer français sur trois possède un chien. Selon les sondeurs, nous sommes les plus grands amateurs de cet animal de compagnie en Europe (devant les Italiens à 28%, les Anglais à 22% et les Allemands à 18%). Le chien est le meilleur ami des Français.
Raconter son chien, cela revient à parler de soi, de son quotidien ordinaire et extraordinaire, de ses origines, de son statut social. C’est aussi évoquer l’amour, le travail, la vie sociale, la mort, la filiation, l’argent, l’amitié, l’habitat, l’altérité, le rêve, la politique, le bonheur.
Au fil de ces histoires singulières de vécus, d’échanges, d’intimités, de vies extraordinaires, d’évènements minuscules, Julien Cernobori et Pierre Morales veulent dessiner les contours de notre époque.
Le blog documentaire : Webdocu Actu « Un été à Alger »
Le 25 juin 2012.
Le Blog Documentaire aime bien narrative. Parce que les projets qui y naissent prennent le temps de mûrir. Parce qu’au-delà de la bulle webdoc qui en enthousiasme beaucoup, les deux productrices pensent d’abord à la façon d’utiliser le web pour proposer une redéfinition de la narration, de la réalisation. Expérience in vivo avec « Un été à Alger » sorti ce dimanche 24 juin, qui expérimente la réalisation décentralisée à plusieurs mains.
Libération : « Un été à Alger », un webdocumentaire pour raconter l’Algérie d’aujourd’hui
Le 25 juin 2012.
2012, année anniversaire des cinquante ans de l’indépendance de l’Algérie. Jusqu’à fin juillet, le webdoc «Un été à Alger» donne la parole à quatre jeunes réalisateurs algérois. Chaque semaine, ils mettent en ligne une vidéo. En six semaines, se dessine un portrait intime et polymorphe d’Alger, nouvelle génération.
Polka : Bab-el-Web à Alger
Mai 2012.
Cinquante ans après l’indépendance de l’Algérie, de jeunes cinéastes algérois participent à un webdocumentaire.
Les deux journalistes françaises auteurs de ce dispositif racontent la genèse du tournage.
La Gazette : Carré d’art / Tian’Anmen, 20 ans après
Le 1er décembre 2011.
En mai 1989, Patrick Zachmann, photographe de l’agence Magnum, est sur la place Tian’Anmen par hasard. Il est le premier photographe occidental à témoigner. Carré d’art, dans le cadre de la première édition de la biennale Images et Patrimoine, sur le mur Foster vingt-quatre images noir et blanc illustrent ce « Woodstock chinois ».
Un été à Alger
Après avoir réalisé une série documentaire sur les jeunes à Alger (Alger, Nouvelle Génération, sur France Inter au printemps 2011) Aurélie Charon et Caroline Gillet ont voulu poursuivre l’aventure : « Soudain, nous nous rendions compte de tout ce que nous partagions avec eux : l’âge, la langue, l’histoire, une envie de se connaître. Et puis l’Alger que nous avions trouvée ne ressemblait à rien de ce qu’on nous avait décrit : ni blanche, ni rouge, elle a un nouveau visage et manque d’images. Il faut qu’elles soient faites par ceux qui la vivent. »
Réalisé à Alger pendant l’été 2012, du 25 juin au 3 août 2012, « Un été à Alger » invite quatre jeunes réalisateurs algériens à porter un regard sur leur ville, le temps d’un été, celui des cinquante ans de l’indépendance de leur pays.
Durant six semaines, l’expérience est live, chacun raconte une histoire en six épisodes :
– Dans « 50 contre 1 », Lamine Ammar Khodja réalise un journal filmé à la première personne, et questionne les contradictions de son pays.
– Dans « En remontant Cervantès », Hassen Ferhani explore le quartier populaire de Cervantès, entre réalité et légendes (dont Tarzan et Don Quichotte).
– Dans « Prends ta place ! », Amina Zoubir impose sa féminité et sa caméra dans des lieux habituellement réservés aux hommes.
– Dans « La nuit », Yanis Koussim filme Alger, après la prière du Maghreb.
Co-diffusé par TV5 Monde et Algérie Focus, en partenariat avec Libération et Dailymotion, « Un été à Alger » a reçu un excellent accueil des deux côtés de la méditerranée.
« Un été à Alger » dessine un portrait subjectif, contemporain et polymorphe de la ville, à travers quatre oeuvres audiovisuelles très personnelles et libres.
« Un été à Alger » est aussi un documentaire 52′ qui sera diffusé notamment sur TV5 Monde en Octobre 2012.
50 ans après l’indépendance, quelles images d’Alger ? Aurélie Charon et Caroline Gillet vont à la rencontre des quatre jeunes réalisateurs algériens qui pendant tout l’été, ont filmé leur ville de façon intime et loin des clichés. Ils racontent leurs images, et partagent leur questionnement sur leur identité.
« Un été à Alger » prend la forme d’une installation immersive et multi-écrans. Les images sont diffusées en plein mur dans une pièce dédiée, incarnant ainsi l’intention d’une vision polymorphe d’Alger, d’un récit à quatre caméras.
Une sélection d’épisodes sont projetés en boucles muettes sur chacun des murs, le son ne provenant que d’un écran. Les épisodes joués avec le son sont projetés par ordre chronologique afin de respecter l’intention des réalisateurs. Les autres épisodes (muets), sont projetés de manière aléatoire.
Programmé au Théâtre Liberté à Toulon en Octobre 2012.
Le Blog Documentaire : 4 questions à narrative
« Le Blog Documentaire poursuit sa série de rendez-vous avec les professionnels du webdocumentaire. Nous avons rencontré Cécile Cros et Laurence Bagot, les deux têtes chercheuses de Narrative. Quelle philosophie du web les anime ? Comment voient-elles l’avenir du genre ? Et quels sont leurs projets pour l’année à venir ? Réponses à deux voix de deux productrices passionnées. »