La bande des Français, documentaire 52′

« Ma sœur se faisait appeler Claire, moi Fanny, on s’est mises à aller au catéchisme… on pensait que comme ça on allait être acceptées dans « la bande des français«  » Sophia
Quatre jeunes français se réunissent au centre du pays pour parler du cœur du problème : a-t-on besoin de se ressembler pour partager un pays ?
Martin s’appelle Martin France. Lui n’a jamais eu à prouver qu’il faisait partie de ce pays. Sophia est arrivée à 7 ans d’Algérie – sa famille a fui le terrorisme, elle a tout de suite décidé que ce serait son pays. Amir depuis Gaza a rêvé de la France avant d’arriver à Paris à 23 ans. Heddy a grandi dans les quartiers Nord de Marseille et lutte contre les préjugés.
Nous sommes une génération devenue adulte quand « l’identité nationale » faisait les gros titres. Comme si tout à coup, il y avait des vrais et des faux français, et qu’il fallait montrer patte blanche. On entendait sans cesse « génération résignée ». Nous, ce n’est pas dans ce pays-là qu’on avait l’impression de vivre.
Après les attentats en 2015, on a eu besoin de rencontrer d’autres jeunes français pour trouver des réponses ensemble. Aurélie Charon a parcouru la France pour deux séries radiophoniques « Une série française » (2015 France Inter) et « Jeunesse 2016 » (France Culture), quatre des jeunes rencontrés sont réunis dans le film.
Avec Amélie Bonnin, elles passent à l’image et leur donnent rendez-vous au cœur du pays, au centre, à Châteauroux, la ville où elles ont grandi toutes les deux. Heddy, Amir, Sophia et Martin déroulent leurs récits et se rencontrent alors qu’ils ne se seraient jamais croisés.
Même s’ils font partie d’une génération réaliste à qui on martèle que ça va être dur, qu’il n’y a pas de travail, ils se sont tous créés une place, là où on leur disait qu’il n’y en avait pas : au théâtre, dans l’enseignement, ou en politique.

 « (…) Des nombreuses interactions entre les uns et les autres, comme de l’attention qu’ils se portent et des sourires qu’ils échangent, La bande des Français tire son indéniable charme. L’impression d’un film à six dont le style, lui aussi, nous parle de jeunesse. »

François EKCHAJZER, telerama.fr, 7 décembre 2017.

Expériences sonores 3D

Comment matérialiser l’invisible dans un contexte patrimonial fort ?
Comment améliorer la fréquentation d’un site ?
Comment transmettre de la connaissance de manière ludique ?
Comment créer une nouvelle expérience de médiation ? 

IMG_0172 © Sébastien Laval

Du cinéma pour les oreilles

Pour une valorisation inédite du patrimoine

Des dispositifs de médiation pour de nouveaux types de visites immersives et créatives pour les lieux patrimoniaux (sites historiques, monuments, architectures remarquables, châteaux…) ou les lieux vivants (villes, jardins, lieux d’activités…) qui souhaitent diversifier leur offre.

Un enjeu : l’innovation narrative grâce au son 3D

Le son 3D ou binaural permet une valorisation inédite d’un lieu, d’une collection, d’œuvres…
Il propose d’en « augmenter la réalité » en offrant une expérience sonore spatialisée au visiteur, sans empreinte physique. Il s’adapte à chaque contexte, vise l’ensemble des visiteurs ou peut-être conçu pour une cible particulière, notamment le jeune public.

Une narration originale avec de vrais partis pris emmène les visiteurs dans la force d’un récit. Historique, ludique, épique, musical, utilisant des ressorts de la fiction, l’histoire interpelle le visiteur pour lui faire (re)découvrir un monument, un lieu, une exposition…

Un dispositif complémentaire aux outils de médiation existants

Celui-ci peut être le dispositif principal de la médiation d’un lieu et se décliner en une collection évolutive de différents récits en son 3D, adaptés à chaque cible de public (familles, jeune public…) avec un scénario et des choix artistiques différents.

Une expérience individuelle qui se vit à plusieurs

L’aventure se vit seul ou en groupe. Le parcours est tracé par une signalétique spécifique. Chacun déambule avec son casque de station en station, savoure à sa manière le voyage sonore proposé.

Le son spatialisé permet de nous échapper du réel, de nous concentrer sur la visite. Il nous repose des écrans, nous plonge dans les atmosphères d’hier et aujourd’hui du lieu, dirige notre regard et nous fait entendre ses secrets, fait parler les murs, les œuvres, pour un voyage au cœur du patrimoine. 

 vaux-couloir
L’Affaire Fouquet, Vivez l’histoire en 3D ! Château de Vaux-le-Vicomte.

La technologie au service de l’immersion

Des technologies discrètes pour maximiser l’expérience de visite

L’objectif est d’immerger le visiteur dans un lieu et de lui faire regarder le site, d’en souligner la singularité, d’explorer les œuvres, de les ressentir. L’expérience de visite devient une expérience intérieure.

Le visiteur s’affranchit de « l’écran » et du « device », oublie la technologie pour se plonger dans une immersion visuelle et sonore, et vivre la magie d’un récit.

Un parti pris : un matériel dédié au service de la qualité

Le dispositif comprend notamment un casque HD sélectionné, optimisant le rendu sonore et un appareil type Smartphone qui embarque tous les contenus en qualité optimale. L’application reçoit les signaux envoyés par des « beacons ».

Une technologie agile et intelligente

Les beacons sont de petites balises qui émettent une onde radio captée par l’application.

Leur distance d’émission peut être paramétrée. Utilisables aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur, ils utilisent la norme Bluetooth Low Energy (« Basse Consommation »). Énergétiquement économe, les « beacons » offrent une autonomie de plusieurs mois, voire années. Il est possible de les interroger pour vérifier leur niveau d’énergie. De simples piles nécessaires à l’alimentation peuvent aisément être changées.

L’ensemble des technologies utilisées est agile et permet une évolution permanente et souple tant de l’interface que des paramétrages.

Les données d’utilisation peuvent être récupérées et permettre de suivre les indices de fréquentation et d’usage (durée de visite, taux de passage…).

IMG_0207 © Sébastien LavalVoyages sonores 3D à l’Abbaye aux Dames, Saintes.


Sri Lanka, les fantômes de la guerre


Un film documentaire sur la plus terrible des guerres civiles du XXIe siècle.

C’est l’histoire d’une île de toute beauté, enfermée dans ses secrets et ses dénis : le Sri Lanka. Au cœur de l’ancienne zone de combats, s’ouvre la mémoire de la guerre civile, l’une des plus terribles et des moins connues de l’histoire contemporaine. Une journaliste qui a vécu le conflit revient sur ces lieux hantés par le souvenir des massacres.

Sept ans après les faits, les survivants sortent du silence. Dans une quête en forme de road-movie, le film nous amène à la rencontre d’un peuple et de ses blessures. Suivant l’ancienne route de l’exode à travers la jungle, la journaliste emprunte les pas d’un mécanisme implacable, jusqu’au décor du piège final : la plage paradisiaque de Mullivaikkal, où plus de 300 000 civils encerclés se retrouvèrent sous la furie des bombes, au printemps 2009. Pour les témoins et les survivants de la guerre, rouvrir la mémoire de l’interdit n’est pas sans prix.

Sri Lanka, les fantômes de la guerre entremêlent la vidéo, des scènes d’animation et des images d’archives.

ImagepagesiteTTC


Telerama : Tea Time Club

Capture d’écran 2015-12-18 à 16.12.23Souriez, c’est l’heure du thé ! Ce jeudi soir, et tous les jeudis de juillet sur France 4, Caroline Gillet ouvre les portes de la première émission de télé réalisée via Skype. Un rendez-vous intime où les langues se délient pour discuter librement de la foi, de l’amour ou encore de l’amitié. Bienvenue au club !

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Télérama : “Stainsbeaupays”, c’est une belle histoire

Capture d’écran 2016-06-10 à 15.54.45Le projet de Stainsbeaupays a vu le jour en novembre 2012, lorsque Eliott Lepers et Simon Bouisson, deux jeunes réalisateurs à peine plus âgés qu’eux, déboulent au collège pour y mener un « atelier numérique » soutenu par l’association Cinéma 93 et la professeur de lettres des 3e3, Joanna Lerena-Larcher. Deux après-midi par mois, la classe visionne des films, apprend à filmer, à enregistrer le son et s’exprimer devant la caméra. Ils travaillent aussi sur les thématiques qui seront au cœur du webdoc.

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l’Humanité écrit « Tea Time Club : échange et partage d’ailleurs »

Capture d’écran 2015-12-18 à 16.12.23Tea Time Club, la nouvelle série documentaire de France 4, est avant tout, un cocktail d’expériences propres qui se croisent. Aimer, croire, être ami et grandir sont des thèmes qui parlent à tous et que Caroline Gillet, lauréate du TV Lab 2015, propose de visiter en quatre épisodes, un moment de partage pour échanger sur les grandes problématiques de l’intime.

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l’express – « Photo de classe, le webdoc contre le racisme parrainé par Thuram »

Capture d’écran 2015-12-18 à 16.12.23 Un documentaire multimedia sur la diversité à l’école. Une expérience unique.
L’aventure a duré toute une année. Au sein de l’école Gustave Rouanet du 18e arrondissement de Paris, une institutrice de CE2 fait travailler ses élèves sur leurs origines et l’histoire de leur famille. Les enfants enquêtent auprès de leurs parents, récoltent des objets, débattent entre eux. A l’arrivée, des discussions sans préjugés et parfois drôles.

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« Ce n’est pas une classe mais une famille » – Bondy Blog à propos de Stainsbeaupays.

Capture d’écran 2015-12-18 à 16.12.23 Stainsbeaupays c’est l’histoire d’une classe, les 3,3, qui pendant une année ont filmé, monté, écrit, joué dans un web-documentaire désormais en ligne dans son intégralité. Hana a assisté à la soirée de lancement, à Stains (93).
Vingt collégiens âgés de 14 ans se sont lancés dans l’aventure d’un web-documentaire. Les vedettes de ce projet sont : Ptissem, Mariam, Yacine, Ludwing, Chris, Ilies, Maeva et bien d’autres qui étaient présents dans la salle. L’expérience a duré une année. Une année pendant laquelle les réalisateurs se sont imprégnés de Stains en côtoyant au quotidien ces collégiens. Pour faire ce web-documentaire, les « 3.3 » ont fait référence à leurs vies, leurs rêves, leurs inspirations… La drague, l’image négative que Stains et plus généralement une ville de Seine-Saint-Denis peut renvoyer, ont été des thèmes de prédilection. Ce web documentaire est avant tout une aventure humaine et une démarche citoyenne.

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Gaza, des versions de la vie

Lors de son voyage à Gaza pour sa série radiophonique Underground Democracy, Aurélie Charon a rencontré une jeunesse inventive qui trouve solution à tout, et chaque solution est le début d’une nouvelle fiction. De là est né un projet intitulé « Gaza, des versions de la vie » : une invitation à entrer dans la vie quotidienne et les rêves de quatre jeunes Gazaouis.

Les workshops

Nous avons imaginé la possibilité d’organiser, en amont de la réalisation du film, des ateliers avec de jeunes auteurs à l’Institut français de Gaza animés par trois intervenants dont Aurélie Charon. Ces ateliers ont permis en même temps d’effectuer un repérage pour le film et une expérience plus complète, où les personnages deviennent auteurs de leur histoire.

La websérie

L’aboutissement de ces workshops est une websérie en deux volets composée à la fois de portraits réalisés par Aurélie Charon et d’autoportraits réalisés par les jeunes Gazaouis.

Le film documentaire

Le film propose une opportunité de partager avec des jeunes Gazaouis leur vie réelle et leur vie rêvée, offrant ainsi une vision alternative de la jeunesse Palestinienne, bien trop souvent associée à des images de conflits, marquant une rupture du cliché et du carcan militant. Les personnages décrivent leur quotidien puis imaginent la façon dont ils aimeraient le modifier : leur version de la vie idéale. Ils sont complices pour réaliser des situations simples, mais qui n’existent pas à cause d’interdits : chanter, faire un concert, ou encore s’aimer entre ici et là.

« Dans aucun pays du monde, je n’ai vu un peuple aussi fantasque. Pas d’électricité : ils imagineront une installation insensée dans le salon avec des batteries de voiture pour que la télévision marche pendant les coupures. Pas de pétrole : ils couperont l’essence des voitures avec de l’huile végétale, quitte à ce que les rues sentent l’odeur de friture. Pas d’eau : ils se doucheront à l’eau de mer, salée. Manque de voiture : des ânes partout dans les rues les remplaceront. Gaza est submergée par la guerre et le blocus. Je ne veux pas contourner ce réel ou l’ignorer, mais filmer le quotidien que les Gazaouis se sont inventé pour dépasser la réalité, et petit à petit entrer dans le rêve de chacun : à l’intérieur de leur version de la vie rêvée.

Le « ton » du projet ressemble à leur vie, qui dans le quotidien mêle souvent l’humour à la tragédie. Gaza, c’est aussi le port et les pêcheurs, le soleil méditerranéen sur la plage, les petits commerces, l’Université, quelques cafés… Sans idéaliser le lieu, l’image se déplace des clichés, ne montre pas que la misère, mais plutôt la force et le potentiel des gens. Je les incite à filmer eux-aussi des images de leur quotidien : comme on entre dans la tête des personnages, l’univers mental pourra se construire par le collage de nos images, de celles prises par leurs téléphones quand ils ont filmé un moment important chez eux quand nous n’étions pas là, pour entrer dans l’intime. On filme les textos et les emails qu’ils s’envoient avant de se retrouver. Tout est à vue, leur vie est sur écoute pendant le tournage. »

– Aurélie Charon

La diffusion

Les workshops auront lieu entre février et mars 2017, pour une diffusion de la websérie en juin 2017. Le film documentaire entrera alors en développement.


Le Blog Documentaire – Irvin Anneix, le créateur numérique qui murmure à l’oreille des ados (mais pas que…)

Capture d’écran 2016-06-10 à 15.54.45Mots d’ados, la nouvelle production web de Narrative, a été publiée le 14 mai dernier. Ce projet réalisé par Irvin Anneix se plonge dans les écrits adolescents pour tenter d’entendre et de comprendre cette jeunesse. Portrait d’un (jeune) auteur web qui pousse un peu plus à chaque projet sa démarche participative.

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