Un compagnon numérique pour l’Abbaye de Saint-Savin-sur-Gartempe

ABBAYE DE SAINT-SAVIN-SUR-GARTEMPE ET VALLEE DES FRESQUES 

La voûte de la nef de l’Église de Saint Savin, dans le Centre-Ouest de la France, a conservé l’essentiel de son programme pictural. Ces cinquante scènes en quadrichromie tirées de l’Ancien Testament font de cette abbatiale un site exceptionnel, inscrite sur la liste du Patrimoine Mondial de l’UNESCO et décrite par André Malraux comme « La Sixtine de l’époque romane » !

Pour découvrir les nombreux soubresauts de l’ histoire de Saint-Savin, nous avons conçu des scénarios originaux, tournés en son 3D dans les lieux afin qu’en résonne la puissance.

L’enjeu de cette visite immersive est de faire vivre ce livre d’images en alliant une bande son en son binaural (descriptions, bruitages et musique) au motion design, co-produit avec Mazedia.

 

 

 


Le narrativePod, un mini lecteur audio connecté

Le narrativePod est un petit lecteur connecté, pour des visites en son 3D, fabriqué par la société RSF. Il se déclenche automatiquement grâce à des balises HF et est optimisé pour l’écoute du son binaural.

Ses caractéristiques :

  • déclenchement automatique par bornes HF
  • optimisé pour le son binaural
  • discret
  • intuitif
  • haute définition
  • robuste
  • autonome
  • anti-vol

Un compagnon idéal pour des visites narratives du patrimoine et des musées


Les parcours sonores de visite du Château de Vaux-le-Vicomte

narrative a reçu le Prix spécial Geste d’Or-Heritech qui récompense les meilleurs projets de partenariats publics/privés au service de la numérisation du patrimoine pour les Parcours sonores immersifs de Vaux le Vicomte.

L’affaire Fouquet, Vivez l’Histoire en 3D !

Écrit par Xavier Maurel et réalisé par Cédric Aussir avec Vincent Schmitt (Nicolas Fouquet), Michel Vuillermoz (Molière), Benjamin Lavernhe (Louis XIV) et Laurent Stocker (Jean de La Fontaine) de la Comédie Française.
Parcours adulte : Durée : 1h / Langues : français, anglais, allemand et bientôt en mandarin
Vous allez partager les grands moments de la vie de Nicolas Fouquet et de la création de Vaux-le-Vicomte comme si vous y étiez : la mort de Mazarin, le complot ourdi par Colbert et Louis XIV contre Fouquet, la somptueuse fête avec Molière, La Fontaine et Vatel, l’arrestation de Fouquet par d’Artagnan, le procès…

La Fabuleuse Histoire de Vaux

Écrit par Timothée de Fombelle et réalisé par Laurence Courtois avec Céline Milliat Baumgartner
(Panache), Guillaume Marquet (Jean de la Fontaine), Mohamed Rouabhi (Nicolas Fouquet) et Pierre-François Garel (Molière).

Parcours famille : Durée : 1h / Langues : français, anglais
Les plus jeunes visiteurs découvrent le château accompagnés par Jean de La Fontaine, l’ami de Fouquet et Panache, un écureuil volant, génie imaginaire du domaine…


Les auteurs ont écrit ces parcours en résidence à Vaux-le-Vicomte afin de s’inspirer au mieux des lieux. L’écriture est ici non seulement pensée pour un parcours itinérant, mais également pour un son en trois dimensions. Le château devient le décor de sa propre histoire : les visiteurs «rencontrent» les personnages historiques venus à Vaux.

Le son 3D permet d’être immergé dans l’ambiance sonore des lieux : les personnages évoluent autour de vous, dans le même espace. Les bruitages (feux de cheminée, feu d’artifice, arrivée du carrosse, etc), également enregistrés au château, sont ajoutés au montage. Entre les scènes, un intermède musical invite à flâner et à découvrir chaque pièce dans ses moindres détails...

30 acteurs de différentes nationalités ont prêté leur voix pour le tournage in-situ en son 3D et 15 figurants en tenue ont permis de reconstituer les bruits de pas, de froissements de dentelles et d’ambiance…

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Fous de Lune, le premier podcast d’expo du Grand Palais

La Réunion des Musées Nationaux – Grand Palais confie à narrative son premier podcast original à l’occasion de l’exposition Lune.
FOUS DE LUNE – Chronologie d’un fantasme
– 5 épisodes de 4′

Un voyage sur la Lune, sonore et immersif au gré des relations des hommes avec l’astre. De Kepler qui la rêve, à Verne qui l’explique, en passant par Tintin, Thomas Pesquet, Pink Floyd et quelques autres cosmonautes des arts, de la littérature et des sciences…

À écouter avant, pendant ou après une visite de l’exposition sur toutes les plateformes, ainsi que sur l’application mobile du Grand Palais.


Les mères intérieures, documentaire 52′

Faut-il avoir des enfants ? Si oui, à quoi sert une mère? Caroline Gillet a choisi de poser cette question à huit femmes de Loches, une petite ville en Indre-et-Loire. Le film dresse leurs portraits de mères jeunes et moins jeunes, en couples ou séparées, hétéros ou homos dans une enquête personnelle et picaresque.

Rarement dans l’histoire du genre, les évolutions scientifiques et sociétales n’ont été aussi rapides. Depuis le début du siècle, le rapport à la maternité s’est transformé avec les avancées majeures des droits des femmes : celui de ne pas avoir d’enfants grâce à la contraception (1967) puis à l’avortement (1974).
Ces vingt dernières années, la question a encore évolué. Avec la banalisation de la PMA et l’évolution du regard porté sur les mères célibataires, on met en avant le droit des femmes à avoir des enfants, même dans des cadres moins traditionnels. Et aussi le droit des femmes à ne pas en avoir du tout. Mais ces évolutions sont-elles les mêmes sur tout le territoire ? Dans les agglomérations, les villes, les villages ?

Jeanne, 31 ans, vient de reprendre la ferme familiale pour fabriquer du fromage de brebis. Elle y élève avec sa mère, grand-mère, ses oncles et tantes, sa fille Margaux, 12 mois. Son rapport à la maternité est bien différent de celui de ses aînées.
Claire et Tiphaine, 32 ans, exercent toutes les deux en tant que sage-femme, l’une à Tours, l’autre à Châteauroux. Elles vivent à Loches car c’est à mi-chemin. Ensemble, elles ont eu la petite Mathilde il y a un an grâce à une PMA en Espagne et se demandent pourquoi il est si difficile de faire accepter cette famille.
Claire et Adrien ont quitté Paris à la naissance de leur fils Omer pour s’installer près chez leurs parents. Ils s’occupent à égalité́ d’Omer, qui a maintenant six mois, mais admettent sans problème que c’est Adrien qui a le plus d’instinct maternel.
Simone a 90 ans et ses enfants lui manquent, elles les trouvent trop absorbés par leurs vies, elle les trouve ingrats. Madame Michel, sage femme qui exerce dans la région depuis plusieurs décennies observe avec amusement et curiosité, les changements de mentalité…

Toutes ces mères ont peu de choses en commun à part de vivre dans la petite ville de Loches. Caroline Gillet s’interroge avec elles sur la maternité́ aujourd’hui.

« Au moment des débats autour du mariage pour tous en France, j’ai découvert avec étonnement la violence des débats, j’ai été apeurée et fascinée par ce conservatisme dans mon pays d’adoption. Et puis, mes amies ont commencé à avoir des enfants. Certaines en couple hétérosexuels, certaines célibataires, d’autres en couple homo. Je ne ressentais pour ma part, malgré mes 34 ans, pas d’envie particulière de maternité, mais je me suis dit que j’avais la chance d’appartenir à une génération pour laquelle ces projets multiples étaient finalement possibles, partout sur le territoire. » Caroline Gillet

Diffusion
Soirée spéciale documentaire « Les nouvelles familles » sur France 3
France 3 Centre Val de Loire – le 27 mai 2019 à 23h40,
– le lundi 9 mars 2020 à 23h50 


Post-Photographie

Une websérie documentaire de Cédric Calandraud

(en développement avec le soutien du CNC).

Le basculement vers l’image numérique nous a fait entrer dans une nouvelle ère de notre culture visuelle, celle de la post-photographie.

Aujourd’hui, nous sommes tous devenus d’insatiables producteurs d’images, des consommateurs avides dans un monde où chaque moment est susceptible d’être photographié et partagé instantanément en ligne.

Alors, comment l’image numérique transforme-t-elle notre rapport à l’intime, à l’identité, notre perception du monde ?

POST-PHOTOGRAPHIE est une websérie documentaire en 8 épisodes de 10 minutes qui explore ce flux d’images qui abreuvent notre quotidien en donnant la parole à des artistes post-photographes internationaux comme Mishka Henner, Joachim Schmid, Broomberg et Chanarin,… qui nous interrogent et nous éclairent sur nos propres pratiques photographiques.


ÇA S’EST PASSÉ ICI – Vivez l’Histoire dans la ville

Au plus près des archives géolocalisées et de sons d’époque, accompagnés par des historiens, on (re)visite la ville en faisant l’expérience immersive de l’Histoire in situ.

La ville augmentée de son Histoire !

«Ça s’est passé ici» permet une écoute des épisodes qui sont suggérés à l’utilisateur en fonction de sa géolocalisation dans la ville, selon des « Points d’intérêts » placés sur les différents parcours sonores. Guidée par la narration, cette expérience induit de nouvelles relations à l’espace public en devenant un outil de découverte pour les touristes ou de redécouverte de leur ville pour les Parisiens.

Le son 3D accompagne les contrastes des acoustiques, le rythme de la déambulation. Le récit interagit avec le décor, pour proposer une approche sensible et inédite de la ville au promeneur. Les frontières entre sons enregistrés sur place, extraits d’archives et sons du réel se brouillent pour un voyage dans le temps.

On peut bien-sûr aussi écouter les épisodes de chez soi, en voiture, ou ailleurs, comme on écoute une série radio, en développant son propre imaginaire des lieux.

SERIE 1 : LES PARISIENS RACONTENT LA SHOAH

Entre 1940 et 1944, les vies de 150 000 Juifs parisiens victimes des lois raciales ont basculé, dans des immeubles, des écoles, des institutions, des rues qui existent encore aujourd’hui.

La première série raconte la Shoah à Paris, à travers le destin singulier des habitants de 6 rues. Ces rues offrent différents angles pour comprendre l’Histoire, grâce aux relations quotidiennes tissées entre habitants, voisins, collègues, camarades de classes…

Vous pouvez dès aujourd’hui découvrir deux épisodes « pilotes » :

La rafle du 20 août 1941, rue des Immeubles Industriels dans le XIe arrondissement de Paris
Un immeuble dans la tourmente,  rue Marie et Louise dans le Xe arrondissement.

PRODUCTION

LES PARISIENS RACONTENT LA SHOAH

est co-développé avec l’INA (lauréat de l’INA Lab 2017).

et soutenu par la Fondation pour la Mémoire de la Shoah et par la Direction de la mémoire de la Ville de Paris,  lauréat du fonds de soutien aux projets transmédia de la Ville de Paris. 

ÇA S’EST PASSÉ ICI est une webApp lauréate de l’appel à projets Services numériques innovants (SNI), du Ministère de la Culture. Les Archives Nationales et les Archives de Paris sont partenaires de l’application.


Cher Futur Moi

« À dans 10 ans ! » 

Cher Futur Moi invite des participants de 16 à 24 ans à s’adresser à leur « moi du futur » dans 10 ans.

Dans leur chambre, face caméra, ils confient leurs espoirs et leurs peurs du futur et dressent en filigrane un portrait de la jeunesse française et de ses aspirations.

Cher futur moi est une websérie collaborative contenant une trentaine d’épisodes / participants au travers de la France, avec l’ambition de dresser un portrait intime d’une génération complexe.

Depuis 2019, de nombreux jeunes francophones d’Afrique, d’Outre-Mer, du Canada et du Portugal ont participé à Cher Futur Moi.


La bande des Français, documentaire 52′

« Ma sœur se faisait appeler Claire, moi Fanny, on s’est mises à aller au catéchisme… on pensait que comme ça on allait être acceptées dans « la bande des français«  » Sophia
Quatre jeunes français se réunissent au centre du pays pour parler du cœur du problème : a-t-on besoin de se ressembler pour partager un pays ?
Martin s’appelle Martin France. Lui n’a jamais eu à prouver qu’il faisait partie de ce pays. Sophia est arrivée à 7 ans d’Algérie – sa famille a fui le terrorisme, elle a tout de suite décidé que ce serait son pays. Amir depuis Gaza a rêvé de la France avant d’arriver à Paris à 23 ans. Heddy a grandi dans les quartiers Nord de Marseille et lutte contre les préjugés.
Nous sommes une génération devenue adulte quand « l’identité nationale » faisait les gros titres. Comme si tout à coup, il y avait des vrais et des faux français, et qu’il fallait montrer patte blanche. On entendait sans cesse « génération résignée ». Nous, ce n’est pas dans ce pays-là qu’on avait l’impression de vivre.
Après les attentats en 2015, on a eu besoin de rencontrer d’autres jeunes français pour trouver des réponses ensemble. Aurélie Charon a parcouru la France pour deux séries radiophoniques « Une série française » (2015 France Inter) et « Jeunesse 2016 » (France Culture), quatre des jeunes rencontrés sont réunis dans le film.
Avec Amélie Bonnin, elles passent à l’image et leur donnent rendez-vous au cœur du pays, au centre, à Châteauroux, la ville où elles ont grandi toutes les deux. Heddy, Amir, Sophia et Martin déroulent leurs récits et se rencontrent alors qu’ils ne se seraient jamais croisés.
Même s’ils font partie d’une génération réaliste à qui on martèle que ça va être dur, qu’il n’y a pas de travail, ils se sont tous créés une place, là où on leur disait qu’il n’y en avait pas : au théâtre, dans l’enseignement, ou en politique.

 « (…) Des nombreuses interactions entre les uns et les autres, comme de l’attention qu’ils se portent et des sourires qu’ils échangent, La bande des Français tire son indéniable charme. L’impression d’un film à six dont le style, lui aussi, nous parle de jeunesse. »

François EKCHAJZER, telerama.fr, 7 décembre 2017.

Expériences sonores 3D

Comment matérialiser l’invisible dans un contexte patrimonial fort ?
Comment améliorer la fréquentation d’un site ?
Comment transmettre de la connaissance de manière ludique ?
Comment créer une nouvelle expérience de médiation ? 

IMG_0172 © Sébastien Laval

Du cinéma pour les oreilles

Pour une valorisation inédite du patrimoine

Des dispositifs de médiation pour de nouveaux types de visites immersives et créatives pour les lieux patrimoniaux (sites historiques, monuments, architectures remarquables, châteaux…) ou les lieux vivants (villes, jardins, lieux d’activités…) qui souhaitent diversifier leur offre.

Un enjeu : l’innovation narrative grâce au son 3D

Le son 3D ou binaural permet une valorisation inédite d’un lieu, d’une collection, d’œuvres…
Il propose d’en « augmenter la réalité » en offrant une expérience sonore spatialisée au visiteur, sans empreinte physique. Il s’adapte à chaque contexte, vise l’ensemble des visiteurs ou peut-être conçu pour une cible particulière, notamment le jeune public.

Une narration originale avec de vrais partis pris emmène les visiteurs dans la force d’un récit. Historique, ludique, épique, musical, utilisant des ressorts de la fiction, l’histoire interpelle le visiteur pour lui faire (re)découvrir un monument, un lieu, une exposition…

Un dispositif complémentaire aux outils de médiation existants

Celui-ci peut être le dispositif principal de la médiation d’un lieu et se décliner en une collection évolutive de différents récits en son 3D, adaptés à chaque cible de public (familles, jeune public…) avec un scénario et des choix artistiques différents.

Une expérience individuelle qui se vit à plusieurs

L’aventure se vit seul ou en groupe. Le parcours est tracé par une signalétique spécifique. Chacun déambule avec son casque de station en station, savoure à sa manière le voyage sonore proposé.

Le son spatialisé permet de nous échapper du réel, de nous concentrer sur la visite. Il nous repose des écrans, nous plonge dans les atmosphères d’hier et aujourd’hui du lieu, dirige notre regard et nous fait entendre ses secrets, fait parler les murs, les œuvres, pour un voyage au cœur du patrimoine. 

 vaux-couloir
L’Affaire Fouquet, Vivez l’histoire en 3D ! Château de Vaux-le-Vicomte.

La technologie au service de l’immersion

Des technologies discrètes pour maximiser l’expérience de visite

L’objectif est d’immerger le visiteur dans un lieu et de lui faire regarder le site, d’en souligner la singularité, d’explorer les œuvres, de les ressentir. L’expérience de visite devient une expérience intérieure.

Le visiteur s’affranchit de « l’écran » et du « device », oublie la technologie pour se plonger dans une immersion visuelle et sonore, et vivre la magie d’un récit.

Un parti pris : un matériel dédié au service de la qualité

Le dispositif comprend notamment un casque HD sélectionné, optimisant le rendu sonore et un appareil type Smartphone qui embarque tous les contenus en qualité optimale. L’application reçoit les signaux envoyés par des « beacons ».

Une technologie agile et intelligente

Les beacons sont de petites balises qui émettent une onde radio captée par l’application.

Leur distance d’émission peut être paramétrée. Utilisables aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur, ils utilisent la norme Bluetooth Low Energy (« Basse Consommation »). Énergétiquement économe, les « beacons » offrent une autonomie de plusieurs mois, voire années. Il est possible de les interroger pour vérifier leur niveau d’énergie. De simples piles nécessaires à l’alimentation peuvent aisément être changées.

L’ensemble des technologies utilisées est agile et permet une évolution permanente et souple tant de l’interface que des paramétrages.

Les données d’utilisation peuvent être récupérées et permettre de suivre les indices de fréquentation et d’usage (durée de visite, taux de passage…).

IMG_0207 © Sébastien LavalVoyages sonores 3D à l’Abbaye aux Dames, Saintes.