Des Cabanes à histoires

Installées dans l’espace public du Grand Lyon – une mairie, une gare, une école, un hôpital… – les Cabanes à histoires sont des dispositifs sonores accessibles à tous, qui racontent un objet des collections du musée des Confluences.

DES BULLES NARRATIVES DANS LA VILLE

Imaginés autour d’objets emblématiques des collections du musée : un squelette de baleine, une coiffe amazonienne kayapó, une ammonite irisée ou encore une armure de samouraï, de courts récits de 6 à 8 minutes sont diffusés au sein des cabanes, illustrés de paysages sonores originaux complétées par des fonds documentaires, des enregistrements de chasseurs de son, des extraits de musique ou de chants, ainsi que par le patrimoine sonore collecté lors de missions de terrain du musée.

Grâce au son immersif, chaque histoire nous invite à un voyage au plus près de sons de la terre et de la nature, tout en nous interrogeant sur de grands enjeux d’aujourd’hui.

Le projet des Cabanes à histoires est une enseigne du musée des Confluences dans l’espace public autant qu’une invitation à venir au musée.

Les liens sacrés qui unissent les Inuits et les baleines, les fantasmes les plus divers sur les origines des ammonites, l’art de la plume chez les kayapó, ou encore l’histoire d’un samouraï en chemin pour la capitale Edo…  sont autant d’occasions de véhiculer l’image du musée comme de ses marqueurs – les notions d’accessibilité, de narration, d’imaginaire.


INTO THE WINE

Un documentaire de Zoé Henninger,
avec Manon Vichot, Sophie Lei et Elisabeth Auzias
(France 2021, 52′)
Manon, Sophie, Elisabeth et Zoé, quatre étudiantes en grandes écoles, s’interrogent sur leur avenir en apparence tout tracé. Elles décident de prendre la route à bord d’un van vintage pour un tour d’Europe à la rencontre de vigneronnes. De l’Espagne à la Turquie, elles se filment et composent une galerie de portraits de femmes dont elles vont s’inspirer, au cours d’un voyage initiatique plein de rebondissements.
C’est avant tout un voyage (entre deux confinements) qu’elles entreprennent et le vin est surtout un prétexte à leur périple, un fil conducteur bien trouvé pour la convivialité, la proximité avec la nature, l’accès au monde rural et leur quête de nouveaux modèles féminins. Elles sont, tout autant que les vigneronnes qu’elles rencontrent, les personnages touchantes d’un premier film documentaire réjouissant.

FERNAND LÉGER REMIX !

Une « Mixtape de visite » du Musée national Fernand Léger à Biot.

Sous la forme d’un journal musical qui remixe en son 3D des archives sonores de Fernand Léger et des interventions de l’équipe du musée avec de la musique actuelle, FERNAND LÉGER REMIX permet de voyager dans la vie et l’œuvre de l’artiste.

LE PROJET

En format « mixtape » de 20 minutes, ce podcast de médiation d’un nouveau genre propose de traverser en musique l’œuvre et la vie de Fernand Léger (1881-1955), dans le contexte d’une histoire du XXe siècle marquée par deux guerres mondiales, le foisonnement des avant-gardes artistiques et la conviction partagée d’un art agissant sur le monde.

Ce fil musical revisite de manière inattendue les thèmes chers à Fernand Léger : la couleur, le mouvement, les contrastes, le cinéma, le monde urbain et les formes de la nature. Il crée une intimité nouvelle avec la voix du peintre, porteuse de valeurs humanistes et d’un profond engagement artistique. Privilégiant l’expérience sensorielle au discours, la mixtape permet d’établir un contact direct avec l’œuvre et l’esprit de Léger.

Accessible depuis les œuvres et espaces du musée, à partir de simples QR code, mais aussi hors-les- murs, sur le site du musée, et via l’ensemble des plateformes de podcast et de streaming, les réseaux sociaux et sites média, FERNAND LÉGER REMIX vise notamment les jeunes publics (14-25 ans) pour établir un lien de proximité avec un artiste qui peut paraître éloigné de notre époque mais, qui, au fond ne l’est pas tant que ça.

 


SÈVRES DANS LA VILLE

Une série sonore pour Sèvres – Manufacture et Musée présentant des œuvres en céramique installées dans l’espace public.

Cette première série de podcasts pour la Manufacture débute à la Galerie de Sèvres, en plein cœur de Paris. Si c’est là que la manufacture s’expose le plus visiblement, Sèvres est partout dans la capitale. Dans le métro, sur les murs, les places, les pavés parfois.
Vous êtes forcément déjà passé devant des œuvres, mais les avez-vous remarquées ?
Artistes, artisans de la Manufacture et conservatrices du musée nous guident dans des promenades où l’on découvre notamment les maisons d’oiseaux Super Val à Argenteuil avec Malte Martin et Murielle Joubert, de grandes fresques d’Ossip Zadkine au bureau de Poste de la rue des Pyrénées dans le 20ème arrondissement ou encore Célébrations, l’œuvre de Barthélémy Toguo qui vous accueille dans la station de métro Château Rouge.
10 épisodes de 5′ en moyenne.

 

 

 


Parcours sonore poétique à la Philharmonie des enfants

Une collection de haïkus sonores, poétiques et drolatiques écrits par Wladimir Anselme pour sensibiliser les enfants au son et à la musique.

LE PROJET :

Ouverte depuis septembre 2021, Philharmonie des enfants, dédiée aux enfants de 4 à 10 ans a pour mission l’éveil musical. Grâce à un projet de muséographie original et une scénographie décalée (Constance Bisset), le parcours permanent permet de jouer, d’explorer, d’écouter, de vivre et de sentir la musique.

Pour cet espace, narrative a accompagné l’artiste compositeur Wladimir Anselme, dans la production de « haïkus sonores » qui racontent la musique et le son de manière sensible. Disséminés le long du parcours permanent, ces mini récits en son et en musique sont diffusés via des cornets incrustés dans les murs et fabriqués sur mesure pour être à la hauteur de leur public. Ils mettent en scène le petit peuple de la musique.

Extraits :

« C’est quoi une note de musique ? »
« Comment tu fais pour sortir un tel son avec une guitare ? »
« De quoi ça parle normalement les chansons ? »
« Ça ressemble, mais c’est pas le même silence… »
« Devine quel instrument j’imite ! »
« Tu entends le soir qui tombe ? »
« Tu siffles toujours la même chose ! »

Une expérience singulière, pour vivre la musique sous toutes ses formes !


Dans l’atelier de Picasso : une immersion poétique à la Villa Californie

Au musée Picasso-Paris, une projection plongeant dans les archives de la Villa Californie invite le visiteur dans le lieu de création et de vie mythique de l’artiste.

LE PROJET :

Faire rencontrer Pablo Picasso au visiteur : tel est l’enjeu du nouvel accrochage permanent du musée Picasso. Consacré aux lieux de création de l’artiste, il associe, dans chaque salle, une oeuvre audiovisuelle au regard de ses peintures et sculptures.

narrative et la société Nova pista ont conçu une scénographie singulière pour évoquer l’ambiance de la Villa Californie et inviter le public à ressentir l’énergie de Pablo Picasso. Cette maison cannoise fut à la fois l’espace de son intimité avec Jaqueline, sa dernière compagne, le point de rencontre de ses amis proches et de sa famille et son lieu de création.

À la Californie est une expérience immersive au coeur de l’atelier de Picasso qui s’appuie sur des archives. Photographies d’époque et témoignages composent la trame fluide d’un film spectaculaire projeté sur trois murs. La bande son égrène les témoignages des amis (David Douglas Duncan, le photographe et ami fidèle, les poètes Jean Cocteau et Roland Penrose, le marchand d’art Daniel-Henry Kahnweiler, et l’amie engagée Elisabeth Parmelin) enrichis de bruitages et d’une musique originale composée par Thierry Bertomeu.

Une évocation sensible et poétique qui, en huit minutes, embarque le public dans l’univers vibrionnant de Pablo Picasso 


Cher Futur Moi, l’installation

Le projet: 

Depuis 2016, l’artiste numérique Irvin Anneix invite des jeunes de France, d’Outre-mer, d’Afrique et bientôt du Canada, à s’adresser à l’adulte qu’ils souhaitent ou craignent de devenir pour lui confier leurs peurs, leurs projections et leurs désirs. Ces « capsules temporelles », dans lesquelles la parole est libérée et confiée aux jeunes, ont permis de faire émerger des visions à la fois universelles et intimes de l’adolescence.

Afin de rassembler et de faire voyager cette collection de 79 témoignages, narrative a co-produit avec la MC-93 et la Biennale de la danse de Lyon, une installation vidéo pour des lieux culturels (théâtres, musées et festivals).

Conçue par Marion Flament, la scénographie est composée de 6 modules de projection diffusant une cinquantaine de témoignages, sur une durée totale de 3 heures. Le public est libre de s’assoir devant les différents modules. Ainsi, il peut passer d’une écoute individuelle au casque à une expérience collective autour d’un écran géant.

Imaginé pour tous les publics (on a tous été ados un jour !), le dispositif scénographique permet, par ses jeux de miroirs, d’établir un dialogue avec chaque spectateur : il peut observer son reflet projeté dans le décor.

À chaque itinérance, Irvin Anneix propose des ateliers pédagogiques avec les jeunes du territoire, afin d’inclure leurs vidéos dans le projet et de poursuivre l’échange.

L’installation a déjà été présentée à la MC-93 (octobre 2019) à la Maison des Métallos (mai 2021) et à la Biennale de la danse de Lyon (juin 2021).

Prochaine itinérance : MC-93 (octobre 2021) Théâtre Paul Eluard, Choisy (janvier 2022), MA scène, Montbéliard (mars 2022) Euroscène, Leipzig (novembre 2022).

 


Jusqu’au bout du monde, regards missionnaires

Pour accompagner l’exposition « Jusqu’au bout du monde, regards missionnaires »  au musée des Confluences de Lyon, jusqu’en mai 2022, narrative a produit une médiation sonore et visuelle, invitant le visiteur à partager l’aventure de ces missionnaires.

Tous les contenus numériques de l’exposition ; films, diaporamas dynamiques, récits sonores, feuilletoires, visent à incarner ces voyageurs intrépides, à faire entendre leur voix.

Le Projet :

Ni tout à fait explorateurs, ni vraiment voyageurs, les missionnaires chrétiens partis par centaines évangéliser des populations aux quatre coins du monde, s’aventuraient vers des lieux jusque-là ignorés de l’Occident.

Ils rapportèrent de ces voyages des récits, dessins, objets et films, mais également des témoignages précieux, de ceux qui découvrent des terres et cultures dont tout leur est étranger. Curieux, surpris, exaltés, choqués ou fascinés, ils relatent leurs aventures et leurs observations.

 


Le ciel est bleu : Podcasts sur Magritte pour le Musée de l’Orangerie

Une série de 6 podcasts, pour comprendre la « période solaire » de René Magritte

À l’occasion de l’exposition Renoir/Magritte : Le surréalisme en plein soleil, au musée d’Orsay et de l’Orangerie en 2021, narrative a produit une série sonore pour mieux comprendre cette partie méconnue du surréaliste.

Ces podcasts, à travers une narration originale et l’utilisation de précieuses archives sonores, dressent plusieurs portraits de l’artiste, pour comprendre ses inspirations et ses tourments. En écoutant, sa voix et celle de ses amis, cette série propose de partir à la découverte d’un Magritte méconnu, s’inspirant du peintre populaire Pierre-Auguste Renoir, concevant un surréalisme nouveau.

# Épisode 1 : Magritte et la guerre
# Épisode 2 : Magritte et le Kitsch
# Épisode 3 : Magritte, la philosophie et la littérature
# Épisode 4 : Quand Magritte sape la figure de « l’artiste de génie »
# Épisode 5 : Magritte et les artistes postmodernes – La « Belgitude ».
# Épisode 6 : Magritte et les artistes post-modernes

« Je veux réaliser des tableaux où le beau côté de la vie serait le domaine que j’exploiterais. J’entends par là tout l’attirail traditionnel des choses charmantes. Les femmes, les fleurs, les oiseaux, les arbres, l’atmosphère de bonheur… etc. »

Lettre de René Magritte à Paul Éluard, le 4 décembre 1940


Cher Futur Moi – Saison 3 Afrique

Cher Futur Moi est une websérie d’Irvin Anneix où des jeunes de 15 à 20 ans se racontent face caméra à leur moi du futur (dans dix ans). Après la saison France métropole, puis France Outremer, l’auteur a souhaité donner une dimension internationale à Cher Futur Moi en invitant des jeunes africains à confier leurs rêves intimes et leur vision de l’avenir.

Le projet : 

Cher Futur Moi Afrique rassemble vingt participants résidant en Algérie, en Côte d’Ivoire, en RDC au Mali au Maroc et au Sénégal.

Nous partons alors à la rencontre de Karl à Abidjan, un jeune chanteur en fauteuil roulant qui rêve de devenir un grand artiste et de défendre les droits des personnes handicapées. D’Aziza, une jeune influence algéroise, qui souhaite dans 10 ans, rendre sa mère heureuse et continuer son engagement féministe. D’Audrey à Bouaké, qui s’encourage à devenir magistrate et à monter une association pour les orphelins. Ou encore de Joseph, à Kindu, qui ambitionne de devenir président de la République de la RDC pour défendre des valeurs d’égalité, de justice et d’écologie…

Tous nous partagent leurs projections, leur histoire, leur vision du monde et leurs peurs et leurs espoirs. Ils demandent à leurs « futur moi » de ne pas les oublier et dressent, en filigrane, un portrait de la jeunesse africaine et de ses rêves pour l’avenir.