UNE MIXTAPE ENTRE DOCUMENTAIRE ET FICTION

La légende de l’artiste Jean-Michel Basquiat, en musique et avec les témoignages de ceux qui l’ont connu ou croisé d’une façon ou d’une autre.

Entre documentaire et fiction, slam et témoignages intimes, les mots et la musique se mélangent dans un récit qui s’adresse autant au corps qu’à l’esprit.

En 4 épisodes de 8 minutes, Basquiat Experimental nous entraîne derrière le miroir ; dans l’imaginaire et l’affection qu’il a pu susciter.
Structurée par la musique autour de quelques éléments biographiques, cette mixtape prend vite la tangente du documentaire pour plonger dans le mystère et la légende du premier artiste noir entré au musée.

Temps 1 : The night Bird

Temps 2 : Slave driver

Temps 3 : Teeth teeth voodoo

Temps 4 : Cher Spiderman

Avec les voix de :

Kevin Bray (le cœur)
Live depuis Los Angeles, il est l’ami de toujours, celui qui partage encore les premiers et les derniers instants. Celui dont la mémoire nous introduit dans la vie de Jean-Michel, comme s’il pouvait nous la faire toucher du doigt.
Kevin Bray

Jean-Charles de Castelbajac (la voix)
Notre plus intime proximité avec Jean-Michel Basquiat. La voix de Jean-Charles de Castelbajac, douce et profonde, transfigure le passé et laisse apparaître l’artiste qu’il a connu et aimé.
jeancharlesdecastelbajac.com

Christophe Chassol (les doigts)
Notre modèle, celui qui modèle les voix et les sons et en fait des mantras, comme ce « I’m not a real person » qu’il chante pour nous a capella.
chassol.fr

Anaïd Demir (le ventre)
Elle a presque vécu avec l’artiste en lui consacrant une biographie un peu imaginaire, sensible et poétique. Les mots d’Anaïd sont profonds et organiques, un régal de joie et de perspicacité.
Dernière parution : « Maison mère », Éditions Plon 2022

Ernest Dükü (l’esprit)
Notre connexion avec l’au-delà, le fantôme de Basquiat. En direct d’Abidjan, il travaille ce qu’il appelle des « images sculptées », ici celle de l’artiste invoquée dans un mystérieux « Sabaka ».
Dernière exposition : Galerie Orbis Pictus Paris.

Nathalie Gervais (les lèvres)
Ce qu’il faut savoir de ces années Basquiat, de ces années 80 à New-York, on le trouve sur ses lèvres ; celle d’une amie proche, d’un désir d’aimer et de comprendre, d’être en vie.
nathaliegervais.com

Marie Hennechart  (les yeux)
Observatrice sensible du beau, de ce qui pourrait l’être, de ce qui pourrait le devenir, Marie est photographe, elle a aussi connu Jean-Michel à New York. Elle est l’une des instigatrices de notre projet « Basquiat Experimental »
mariehennechart.com


CLARA ET LES SORTILEGES

Podcast d’éveil musical pour les 6-12 ans

Pour initier les enfants au répertoire de l’Opéra Comique, dont les airs enchanteurs sont reconnaissables par tous, NARRATIVE produit une fiction sonore inédite, ponctuée de tubes comme « L’amour est enfant de bohème… ».

Deux apprentis couturiers, les héros de ce podcast, sont plongés dans la fabrique des costumes de l’Opéra Comique. Là, ils découvrent la magie d’étoffes qui s’animent. Sous leur aiguille, les costumes reprennent vie comme au scratch d’un vinyle. Ils se mettent à parler et chanter, déploient tous leurs charmes et tous leurs sortilèges… Mais que veulent ces costumes qui ont traversé les époques ? Que réclament-ils à corps, à cris et arias ? Aux jeunes auditeurs d’élucider l’énigme, posée bien sûr en musique !

Tourné in situ dans les ateliers et les coulisses de l’Opéra Comique, ce podcast se veut à la fois un outil d’éveil musical et un récit drôle et virevoltant destiné aux enfants comme aux adultes.


Cher Futur Moi dans la chambre des ados portugais

Cher Futur Moi est une websérie d’Irvin Anneix où des jeunes de 15 à 20 ans se racontent face caméra à leur moi du futur (dans dix ans). Depuis le lancement en 2019, plus de 400 jeunes francophones à travers le monde ont
participé à l’aventure : saison France Métropolitaine (2019), saison outre-mer (2020), saison Afrique (2021), saison Canada (2022).

Coproduite par NARRATIVE pour une commande de l’Institut Français dans le cadre de la saison France-Portugal 2022, cette saison rassemble 20 jeunes, la moitié résidant en France, l’autre au Portugal, la moitié francophones, l’autre lusophones.

Parmi eux, on retrouve Pedro, à Bragança, qui souhaite vaincre sa solitude, être aimé et donner de l’amour. On peut écouter Justine, à Lyon, qui espère enfin croire en elle et en ses capacités. Une peur partagée par Gaspar, originaire de Lisbonne qui espère réaliser son rêve de travailler dans un métier artistique malgré sa peur de l’échec. Lali, à Porto souhaite vaincre son anxiété maladive. Nel, Eliott à Paris est en pleine transition de genre. Dans 10 ans, il rêve de devenir l’homme qu’il a toujours rêvé d’être et enfin s’affranchir du regard des autres qui le paralyse. Emmy, à Annecy, d’origine portugaise, souhaite « raccorder le fil rompu » par ses parents, et apprendre le portugais à ses enfants.

Beaucoup espèrent une société plus égalitaire, plus inclusive et tolérante. Tous appréhendent le réchauffement climatique et souhaitent un monde plus écologique. Certains, comme Absel à Paris, demandent à leur « futur moi » de devenir végan, de ne plus prendre l’avion. D’autres, comme Aziliz en Bretagne se questionnent sur le fait d’avoir ou non des enfants. Justine espère que l’âge ne lui enlèvera pas l’envie de se battre pour l’écologie.



L’installation vidéo Cher Futur Moi, créée par la scénographe Marion Flament et Irvin Anneix a été présentée à la Galeria Boavista de Lisbonne et inaugurée par Elisabeth Borne, première ministre, Catherine Colonna, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères et Rima Abdul-Malak, ministre de la Culture pour la clôture de la Saison France-Portugal. À cette occasion, les jeunes participants de la saison ont profité d’un moment d’échange avec ces responsables politiques autour des grands enjeux de la jeunesse.

 

Irvin Anneix, Cláudia Alves, co-réalisateurs de la saison franco-portugaise et Laurence Bagot, productrice avec Elisabeth Borne, Première ministre et Rima Abdul-Malak, ministre de la Culture.

 


Louis XV et la Seconde Guerre mondiale

Création de deux séries de podcasts inédits pour le Château de Versailles qui racontent des parties marquantes de son Histoire.

Louis XV, le goût des sciences à l’occasion de l’exposition « Louis XV, passions d’un roi ».

Savez-vous que le premier ananas français a été cultivé dans les serres du potager royal, durant l’hiver 1733 ? Et que L’abbé Nollet, physicien très renommé, a organisé une démonstration de « commotion enchaînée » dans la galerie des Glaces, pour l’amusement et la curiosité du roi ainsi que de sa cour ? Entendez par là une électrocution collective de 140 gardes, preuve d’un phénomène invisible mais bien réel ! Sa majesté goutait aussi à l’astronomie et a assisté de sa terrasse, alors qu’elle n’avait que 14 ans, à l’éclipse totale du soleil le 22 mai 1724, accompagnée de l’illustre astronome italien Gian Domenico Cassini.

Une série en 5 épisodes coproduite avec Nova Pista :
Épisode 1 : « Éclipse royale », Louis XV et l’astronomie
Épisode 2 : « Un miracle de sciences » Louis XV et les instruments de précisions
Épisode 3 : « Le roi jardinier » Louis XV et la botanique
Épisode 4 : « Électrique, c’est chic » Louis XV et la physique
Épisode 5 : « Le roi se meurt » Louis XV et la médecine

Versailles dans la Seconde Guerre mondiale

Dans les années 1930, alors que la montée des périls se fait des plus en plus menaçante en Europe, le château de Versailles se prépare à la guerre. Dans le plus grand secret, un gigantesque plan de protection des lieux et de sauvegarde des chefs-d’œuvre qu’il abrite est mis en place. Si l’on craint pour la sécurité du château, c’est qu’il a éminemment valeur de symbole. La galerie des Glaces, en particulier, cristallise les tensions franco-allemandes : elle a servi de décor à la proclamation de l’Empire allemand en 1871, avant d’accueillir la signature du traité de paix qui a mis fin à la Première Guerre mondiale en 1919. Un traité que les Allemands ont vécu comme une humiliation. Lorsque la guerre éclate en septembre 1939, le château, vidé de l’immense majorité de ses collections, se calfeutre. Neuf mois plus tard, en juin 1940, les troupes allemandes prennent possession de Versailles. L’ancienne demeure de Louis XIV va vivre quatre longues années d’Occupation. Retour sur cette période méconnue de l’histoire du château de Versailles grâce au récit d’historiennes et de spécialistes, alimenté par de nombreuses archives récemment mises au jour.

Une série en 2 épisodes coproduite avec Nova Pista :
Épisode 1 : La bataille des mémoires
Épisode 2 : « On erre aux lanternes »


Cher Futur Moi invité à MA Scène Nationale, Montbéliard

 

À l’invitation de Yannick Marzin, directeur, Irvin Anneix a collaboré avec l’équipe de MA Scène Nationale et des jeunes du Pays de Montbéliard Afin pour produire une saison de la websérie Cher Futur Moi. Il a animé tout au long de l’hiver 2022 des ateliers pédagogiques dans des collèges pour produire 20 capsules temporelles.

L’installation vidéo conçue avec Marion Flament a été installée en mars 2022 au Magasin, tiers lieu de MA Scène Nationale :  la scénographie est composée de 3 modules de projection diffusant les témoignages de la série et d’une chambre d’ado reconstituée. Les visiteurs peuvent s’y filmer et créer leur propre capsule temporelle.

L’installation a déjà été présentée à la MC-93 (octobre 2019) à la Maison des Métallos (mai 2021) et à la Biennale de la danse de Lyon (juin 2021).


Cher Futur Moi – la saison 4 tournée par des jeunes Canadiens

Cher Futur Moi est une websérie d’Irvin Anneix où des jeunes de 15 à 20 ans se racontent face caméra à leur moi du futur (dans dix ans). Après la France métropole, la France Outre-mer et l’Afrique, l’auteur a souhaité continuer à donner une dimension internationale à Cher Futur Moi en invitant des jeunes francophones canadiens à confier leurs rêves intimes et leur vision de l’avenir.

Cher Futur Moi Canada rassemble vingt participants résidant à Montréal, Québec, Ottawa ou encore Vancouver.

Nous partons alors à la rencontre de Grace à Happy-Valley, une jeune passionnée par la musique performant son art dans sa chambre. Mais aussi d’Anthonie, montréalaise, qui se rêve star de l’humour en 2032. Marysol et Nox se confient sur leurs relations avec leurs parents, espérant qu’elles se seront améliorées dans dix ans. Egor nous parle de ses origines ukrainiennes, et nous évoque ses craintes concernant son pays d’origine…

Tous nous partagent leurs projections, leur histoire, leur vision du monde, leurs peurs et leurs espoirs. Ils demandent à leur « futur moi » de ne pas les oublier et dressent en filigrane, un portrait de la jeunesse canadienne et de ses rêves pour l’avenir.


TRANSCENDANCES

réalisée par Leslie Menahem et animée par Agnès Broez et Clémence Wojakowski

Chamanisme ; Cartomancie ; Méditation transcendantale ; Temazcals ; Médiumnité ; Vaudou ; Rêves lucides ; Nage méditative ; Ayahuasca ; Voyage astral
Une série documentaire sonore en son 3D de Leslie Menahem qui donne la parole à des femmes et des hommes qui ont vécu des expériences spirituelles qui les ont rapprochés d’eux-même.
Ces expériences de transcendances sont désormais interprétées en images animées par Agnès Broez et Clémence Wojakowski dans « une forme hybride qui, à la différence d’une vidéo classique, laisse au son la part prépondérante du récit, tandis que l’image se tient en retrait, support de rêverie, laissant notre attention disponible à l’écoute. »

 

La Panthère noire

Lorsque son compagnon se suicide, Frédérique, journaliste parisienne de 56 ans, perd tous ses repères. Elle décide de partir dans un centre chamanique au milieu de la forêt amazonienne. Jeûnes, rituels et prise d’Ayahuasca la mèneront à rencontrer son animal totem. Cette rencontre avec une nouvelle partie d’elle-même la transforme et lui donne une force nouvelle.

La méditation transcendantale, ou un voyage intérieur

Petit, Pierre-Mathieu observe son père « méditer » sans trop comprendre ce qu’il fait. À 38 ans, suite à une rupture amoureuse,  il s’initie à la méditation transcendentale. Une porte énorme s’ouvre vers son monde intérieur.

La voix des arbres

Erwan, 36 ans, a toujours été fasciné par les arbres. À l’adolescence, il choisit d’en faire son métier et devient élagueur. Après des années dans le métier, il ressort abattu, autant physiquement que moralement, désespéré de travailler pour des personnes qui ne prêtent aucune attention à la nature. Il fait alors la rencontre de son « maître », qui l’initie à la voix des arbres.

Rêves lucides

Sofia, 19 ans, a traversé un épisode de dépression après avoir subi de la manipulation et des violences de la part de sa petite amie, ainsi que du harcèlement scolaire. Elle découvre, au fil de ses lectures, les rêves lucides et décide de s’y essayer.


L’invitation au voyage

Un dispositif de médiation sonore pour les villes et les patrimoines bâtis, naturels ou artistiques.

L’enjeu est de glisser dans les pas et dans l’oreille des visiteurs, petits et grands, et de créer un récit sonore spatialisé (son binaural). L’auditeur est immergé dans son environnement. Le récit original, interprété par des comédiens, guide son regard et transmet des connaissances de manière sensible et expérientielle.
C’est un voyage dans le temps et dans le patrimoine qui fait appel à l’imaginaire.

Parcours poétique et littéraire plus que visite touristique, cette invitation permet de parcourir la ville avec un nouveau regard. Le visiteur est embarqué dans un double voyage : intérieur grâce au récit sensible et en contact avec la réalité extérieure.

Le concept est développé par narrative et la Compagnie Espèce Fabulatrice, avec l’application de slow tourisme Loopi où l’invitation au voyage est hébergé.

Le premier voyage a été développé à La Rochelle en 2022 avec l’association le Phare du Bout du Monde, le Port des Minimes et la Région Nouvelle Aquitaine (projet lauréat du Fonds tourisme et numérique).

Intitulé VOYAGE AU BOUT DU MONDE, ce parcours sonore en 12 étapes emmène les visiteurs du Port de la Rochelle jusqu’à la Pointe des Minimes.


Chagall et moi

Une invitation à entrer dans l’œuvre de Chagall par des portes intimes et des imaginaires pluriels.

Qu’est-ce que le beau ? l’Art doit-il être beau ? D’où viennent mes émotions et jugements face à une oeuvre ? Comment les exprimer librement et avec créativité ?

Au cours d’une déambulation commentée dans le Musée National Marc Chagall à Nice, l’écrivain Stéphane Lambert dialogue avec des étudiants d’horizons très différents qui ont suivi le cursus de « l’Atelier du Beau ». Ils racontent leur cheminement vers l’art et leur rapport à l’œuvre de Chagall dont ils ont tiré, à l’issue de l’atelier, un « objet du Beau ». Leurs propos sont mis en écho à ceux d’Anne Dopffer, directrice du musée, de Gaïdig Lemarié, responsable de l’Atelier du beau, et de Josiane Rieu, conférencière, afin de valoriser la notion de transmission et d’éveil du regard.

 

OBJETS DU BEAU

Deux objets du beau conçus par les étudiants ont été mis en son et un poème de Chagall traverse l’ensemble de la réalisation, porté par la voix de la plupart des intervenants.

DES CAPSULES SONORES DANS LE MUSÉE

Ce projet sonore donne à la fois lieu à des « capsules » qui peuvent être écoutées selon un parcours de visite au sein du musée ainsi qu’à un podcast disponible sur les plateformes et des médias partenaires.


OBJETS-RELAIS

Un film et une installation transmédia sur les objets de nos grands-parents.

 

LE PROJET :

Huit adolescent·e·s de collèges franciliens partagent un travail d’archéologie familiale et intime. Dans une salle de classe dont les murs sont recouverts d’anciennes cartes de géographie superposées, ielles prennent la parole pour nous montrer et nous raconter l’histoire d’un objet appartenant ou transmis par leurs grand-parents.

À travers la description de ces bijoux, médailles, vêtements, à travers la lecture de passages de livres, de recettes de cuisine ou de codes de bonne conduite, ielles dévoilent les relations qu’ielles entretiennent (ou non) avec leurs ancêtres. Des histoires souvent méconnues ou fantasmées et pourtant très en lien avec la réalité des élèves. Au sein de l’institution scolaire, origines, traditions et langues maternelles se dévoilent.

L’acte est ici politique : celui de faire entendre à l’école des histoires individuelles qui ne sont pas valorisées dans le milieu scolaire. Elles sont souvent gommées et contraintes par les attentes normatives d’une institution qui ne reconnaît pas la diversité culturelle de ses élèves comme une richesse individuelle et collective. Face caméra, les enfants se saisissent de leur héritage avec fierté et tendresse, parfois avec doute et colère.

Thémis et Erva, au travers des objets de leurs grands-mères, prennent chacune conscience des différences qui distinguent leur adolescence et la jeunesse de leurs grands-mères.

Chelsy nous montre les quelques photos rescapées de l’incendie qui a détruit la maison de sa grand-mère en Côte d’Ivoire.

Pragash, tenant son objet religieux hindouiste, avoue ne rien connaître de la guerre civile du Sri Lanka, qui est à la cause de l’exil de son propre père.

Si James tient avec fierté la médaille militaire de son grand-père, un Mauricien envoyé faire barrage pendant la guerre de Palestine, son regard change, quand il comprend, face caméra, que son grand-père servait avant tout les intérêts de l’empire colonial britannique.

Enzo nous décrit le banga qu’il aimerait construire dans son jardin à Noisy-le-Grand, alors qu’il tient une représentation miniature d’un banga, un cabanon qui constitue un rite de passage mahorais que les jeunes garçons construisent pour devenir des hommes.

Vladimir lit une recette que sa grand-mère ukrainienne lui préparait, tandis que Sofiane souhaiterait hériter du bracelet kabyle de sa grand-mère, pourtant destiné à sa sœur.

Dans un geste ritualisé, chaque élève scanne son objet en 3D, par la technique de photogrammétrie. Une manière de perpétuer son héritage pour les générations futures, dans une sauvegarde numérique qui veut dépasser les limites de la matière. Dans le film, les prises de parole s’entrecroisent avec une galaxie constituée de tous ces objets scannés, rassemblés au même endroit, comme les histoires individuelles qui cohabitent au sein d’une classe. On déambule à travers les échelles infinies de cette matière numérique. On explore leurs formes, on découvre les détails des textures, on traverse leurs surfaces… Un film qui montre comment des adolescent·e·s découvrent et s’approprient l’histoire de leurs ancêtres. Certain·e·s souhaitent s’en détacher, d’autres la perpétuer et l’intégrer à leur identité de futurs adultes.

En : Chelsy, Enzo, Erva, Pragash, and Vladimir are middle school students in Paris and its suburbs. They bring objects from their grandparents to class and gradually discover surprising things about their origins. In a digital ritual, they scan these relay objects in 3D to perpetuate this heritage.

L’INSTALLATION VIDÉO POUR LES LIEUX CULTURELS

Pour diffuser ces témoignages, nous avons conçu une installation vidéo pour les lieux culturels avec les scénographes Marion Flament et Jimee Cloo.

Celle-ci a été inaugurée en octobre dernier à la Maison des métallos, théâtre de la ville de Paris. Elle a vocation à tourner dans les prochaines années.

L’installation est composée de 7 modules rectangulaires en tasseaux de bois recyclés à la réserve des arts. Associés ensemble, ils forment un cercle de 5,5 mètres de diamètre et laissent un espace libre pour permettre la circulation à l’intérieur. Pour des questions de sécurité, l’installation est lestée par 14 sacs de sable faits à la main, et teints en bleu. Au centre de chaque module, est accroché un écran TV de 27 pouces. Tous les écrans sont de taille identique.

Le spectateur est invité à rentrer au centre de la structure. Il écoute les témoignages d’un ado qui parle de l’objet de ses ancêtres. Sur les autres écrans, on peut découvrir l’objet en question selon différentes perspectives. Quand le témoignage s’arrête, un prochain témoignage démarre sur un autre écran TV. La durée totale est de 26 minutes.

Sur un grand mur situé derrière l’installation, on peut découvrir un film en 3D. On déambule dans la galaxie d’objets, avec en fond, la musique originale de Gabriel Marguerie, scientifique et planante.

L’installation a été conçue pour rappeler la forme des logiciels de modélisation 3D comme «Métashape».